Les Jeux de l’amour

– 1960 –

Victor et Suzanne, ensemble depuis deux ans, vivent d’amour et d’eau fraîche
dans un magasin de brocante à l’ombre du Panthéon. Ce serait un couple parfait si la jeune femme ne rêvait pas d’avoir un enfant et si son ex ne rôdait pas autour…

Résumé

Victor vit depuis deux ans avec Suzanne qui possède une boutique de brocante à l’ombre du Panthéon. Ce serait un couple parfait si la jeune femme ne rêvait pas d’avoir un enfant et si son compagnon, dont la seule activité consiste à peindre des roses quand bon lui semble, ne se dérobait.

Propriétaire d’une agence immobilière sise de l’autre côté de la rue, François, avec qui la jeune femme vivait auparavant et qui est resté ami du couple, leur rend fréquemment visite en voisin. Il est ainsi le témoin discret de leurs brouilles causées par le refus de Victor d’être père auxquelles succède toujours une tendre réconciliation.

Mais, ce samedi soir, alors que Victor prend la fuite pour éviter une nouvelle discussion, Suzanne lui donne son congé définitif. Le jeune homme va s’étourdir en dansant dans un cabaret du quartier pendant que la jeune femme sort avec François tout heureux de devenir son compagnon de sortie. Irrité par le manque d’humour de son amoureux transi, Suzanne rentre chez elle, bientôt rejointe par Victor sous un fallacieux prétexte. Les deux jeunes gens se réconcilient de nouveau…

Le lendemain, dimanche, ils partent avec le toujours disponible François en pique-nique. Joyeux et fou, Victor, qui ne cesse de changer d’endroit, lasse Suzanne qui déjeune seule avec François, lequel profite de l’aubaine pour lui proposer le mariage. Moitié dépitée, moitié sincère, elle accepte.

Apprenant la nouvelle, Victor fait d’abord triste mine, puis rentre en auto-stop. De retour à Paris, Suzanne, ne pouvant consentir à se rendre aussitôt chez François, entraîne celui-ci au cabaret où elle danse avec entrain alors qu’il attend, assis, qu’elle veuille bien rentrer. Elle ne s’y résout qu’à la fermeture de l’établissement, à l’aube. Devant chez elle, ils retrouvent Victor qui attend. Il promet à Suzanne le mariage et les enfants. Le couple rentre chez soi, laissant François seul et triste.

Interprètes

Geneviève Cluny : Suzanne
Jean-Pierre Cassel : Victor
Jean-Louis Maury : François
Maria Pacome : une cliente
Robert Vattier : un client
Claude Cerval : le veuf
Mario David : le représentant
Jeanne Pérez : la buraliste
François Maistre : l’élégant
Pierre Repp : un locataire
Claude Chabrol : le forain
Daniel Boulanger : le danseur du cabaret et l’homme à la Citroën
Georges Delerue : le pianiste du cabaret

Equipe

Production : AjymFilm (Roland Nonin et Claude Chabrol)
Scénario : Philippe de Broca et Daniel Boulanger d’après une idée de Geneviève Cluny
Dialogues : Daniel Boulanger
Directeur de la photographie : Jean Penzer (Standard – N & B)
Opérateur : Pierre Lhomme
Montage : Laurence Méry
Musique : Georges Delerue
Ingénieur du son : Jean Labussière
Décor : Jacques Saulnier
Directeur de production : Roland Nonin
Régisseur général : Jean Lavie
Assistant-réalisateur : Georges Pellegrin
Script girl : Andrée François
Photographe : André Dino

Détails

Premier titre : Suzanne et les Roses
Tournage : 31 août au 19 octobre 1959, Studios Billancourt
Extérieurs : Paris
Sortie à Paris : 1er juin 1960
Box office : 60 760 entrées en trois semaines dans quatre salles parisiennes

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À savoir

*Pour son tout premier film (produit par Claude Chabrol dont il fut l’assistant) Philippe de Broca tourne un scénario de l’actrice Geneviève Cluny, « l’histoire d’une femme libre désirant avoir des enfants sans se marier »… qui intéresse également Jean-Luc Godard, pas encore passé à la réalisation. Les deux hommes tentent de travailler ensemble à l’adaptation mais sans succès. De Broca reprend le sujet avec Daniel Boulanger tandis que Godard filmera sa version en 1961 avec Une femme est une femme 

*Il s’agit de la première des cinq collaborations du réalisateur avec Jean-Pierre Cassel. « Il se trouve qu’à cette époque j’étais l’incarnation parfaite, la projection idéale des personnages masculins que Philippe avait en tête », explique l’acteur. « Notre ressemblance physique y était évidemment pour quelque chose. La corrélation entre ce que je représentais et son univers était totale. » (À mes amours, Stock, 2004) 

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