Le Diable par la queue

– 1969 –

Pour faire vivre leur château, une famille d’aristocrates fauchés séquestre
leurs rares clients en sabotant leurs voitures. Jusqu’au jour où ils vont
avoir affaire à plus fort qu’eux, César, auteur d’un braquage de banque…

Résumé

Pour survivre, une famille d’aristocrates ruinés a transformé le vétuste château ancestral en hôtellerie. Mais celle-ci est loin des grands axes routiers. Aussi, afin de s’assurer une clientèle, Amélie, la petite fille de la marquise, convainc le jeune garagiste amoureux d’elle pour qu’il sabote les véhicules de ses clients à l’heure qu’ils n’auront d’autre choix que de faire escale au château pour la nuit.

Un samedi soir pluvieux, le château a fait son plein de naufragés de l’automobile, quand survient un trio insolite : autant le prétendu baron César de Maricorne est élégant et beau parleur, autant ses deux compagnons affichent des mines patibulaires et un comportement grossier.

César, qui est en fait l’auteur du hold-up d’une banque, a beaucoup de succès auprès de ces dames, qui se pressent pour danser avec lui. Aussi la Marquise fait-elle réparer d’urgence sa voiture, de peur que sa fille, la comtesse Diane, ne lui succombe.

Mais le lendemain matin, le trio tombe sur des barrages de police. Ses deux complices s’étant accidentellement noyés avec leur véhicule en manœuvrant, César retourne paisiblement à pied au château. Amélie découvre alors que l’attaché-case qu’il ne quitte jamais déborde de liasses de billets.

Mise au courant, la famille s’emploie à mettre la main sur le magot. La marquise prend énergiquement la direction des opérations, créant les conditions d’accidents fatals auxquels réchappe miraculeusement César.

À Jeanne, une cousine demeurée vieille fille qui a mis en échec sa dernière chance d’échappatoire, le hâbleur baron confie qu’il est las de courir le monde et qu’il a trouvé un endroit idéal. Toute la famille s’empresse aussitôt autour de lui et le déleste de sa mallette…

Trois mois plus tard, le château, rénové, est devenu une florissante auberge quatre étoiles en les cuisines de laquelle trône César qui, en outre, dirige joyeusement toute la maisonnée.

Interprètes

Yves Montand : le baron César Anselme de Maricorne
Madeleine Renaud : la Marquise
Maria Schell : la Comtesse Diane
Jean Rochefort : le comte Georges de Coustine époux de Diane
Clotilde Joano : la Comtesse Jeanne
Marthe Keller : la jeune Baronne Amélie de Coustine
Jean-Pierre Marielle : le playboy Jean-Jacques Leroy-Martin
Tanya Lopert : la minette cookie
Claude Piéplu : le client assidu Monsieur Patin
Xavier Gélin : le petit garagiste Charlie
Jacques Balutin : Max
Pierre Tornade : Schwartz
Janine Berdin : Madame Passereau
Charles Mallet : le commissaire
Eddy Roos : Monsieur Passereau

Equipe

Production : Fildebroc – Artistes Associés (Paris) – Delphos Roma (Rome)
Producteurs : Philippe de Broca, Michelle de Broca
Scénario : Philippe de Broca et Daniel Boulanger
Découpage : Claude Sautet
Dialogues : Daniel Boulanger
Directeur de la photographie : Jean Penzer
Montage : Françoise Javet assistée de Christiane Zack
Musique : George Delerue
Ingénieur du son : Jean Labussière assisté de Gabriel Salagnac
Décor : Dominique André, Hans van Hoecke
Costumes : Louis Féraud
Maquette des costumes : Jacques Fonteray
Maquillage : Jacky Reynal assistée de Anne-Marie Martiquet
Postiche et perruque : Jacques Dessanges
Directeur de production : Jean Pieuchot
Régisseur général : Nicole Ferny
Assistants-réalisateurs : Georges Pellegrin, Christian Fuin
Script : Suzanne Durrenberger
Attachée de presse : Christine Brière

Détails

Durée : 98 minutes
Tournage : 25 juin – 13 août 1968
Extérieurs : Villefranche-sur-Saône, château de Fléchères
Distribution : Les Artistes Associés
Sortie à Paris : 7 février 1969
Boxe office : 439 815 entrées en 17 semaines dans six salles parisiennes

Bande annonce

Liste CNC pour VOD

CNC

Photos

A savoir

  • Le film fait suite à l’échec du Roi de Cœur en 1966 et le sketch La Révolution française dans Le Plus Vieux Métier du monde en 1967. Tourné durant le mois de juin 1968, il met en scène Yves Montand dans son premier rôle de comédie.
  • Philippe de Broca dira de Madeleine Renaud dans une interview à la sortie du film : « Au début, je disais « Madame Renaud » et rien n’a marché comme je le voulais. J’ai applaudi, l’ai invitée à dîner, puis le lendemain, je l’ai tutoyée, et je lui ai envoyé une grande claque sur les fesses ! Elle est redevenue cette débutante qui prépare son examen de conservatoire et tout a désormais marché comme sur des roulettes. » 

Affiches

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